[Pv Bronq] Du feu ?

Alors que Xinyuan parcourait la jungle prudemment, cherchant la source de ce dérangement humain, un deuxième coup de feu retentit, plus puissant, et une nuée d'oiseaux s'envolèrent, ce qui permit au simien de trouver aisément le lieu où ils avaient été tirés. Au fur et à mesure qu'il approchait, les détonations se faisaient plus fréquentes, plus agressives, et aussi plus forte. Lorsqu'il fut à portée de voix, le singe entendit des éclats de voix, des ordres aboyés, des cris de détresse, et même un râle d'agonie entonné à pleins poumons. Depuis un arbre, il fut témoin d'une scène qu'il ne pouvait pas même imaginer : autour d'une énorme araignée métallique vrombissante, sous le couvert des racines d'un énorme arbre tropical, trois hommes aux proportions étranges et revêtant de lourdes armures métalliques employaient de gros fusils luisant qui semblaient tirer de la lumière solide qui explosait à l'impact. Face à eux, telle une meute organisée de prédateurs défaits mais tenaces, une dizaines d'autres personnes, en vêtements plus légers d'explorateurs militaires impériaux, accompagnés de deux colosses en armures, tiraient des coups de fusil en direction des trois autres. Il y avait déjà trois morts dans les rangs impériaux, et les deux colosses étaient étrangement assis, face à face, semblant attendre.

Les assauts se firent plus rares, les coups de feu également, mais les deux camps continuaient à se maintenir éveillés avec quelques échanges de tir occasionnels. Le soir approchait, et le camp des impériaux commençait à s'agiter. Soudain, sans que rien ne l'eut annoncé, cachant le soleil, un zeppelin survola la clairière et s'arrêta juste au-dessus. Instantanément, l'escouade mécanique commença à reculer prudemment, mais il était trop tard, des canons pointés vers eu se mirent à tirer leurs obus, transformant les énormes gonkoyers en sciure humide. Près d'une vingtaine de coups de canon furent donnés dans le désordre le plus total, ravageant la zone où se trouvaient les cibles, sans vraiment les viser directement. Lorsque le vacarme retomba, puis que ce furent les débris et la poussière, les corps éparpillés de deux des soldats et de l'araignée gisaient sur le sol. Des giclées de sang indiquaient qu'il s'agissaient bien d'être de chair, sous les armures. Les soldats commencèrent à s'approcher, et, d'un coin obscur sous un rocher couché, des tirent fusèrent abattant un homme et en blessant un autre. Les autres se mirent à couvert, et une nouvelle guerre des tranchées commença. Elle ne dura pas longtemps car un groupe d'impériaux avait contourné le tireur embusqué, et le ligotèrent, puis l'amenèrent en face des autres. Commença un interrogatoire sommaire qui commença par l'arrachage du casque du combattant, découvrant un visage fin, étrange, à la peau grise légèrement argentée. Ils parlaient dans une langue inconnue du simien. Après quelques coups au visage, l'otage ne semblant toujours pas coopératif, les humain s'éloignèrent, le laissant seul, debout, pieds et poings liés, et alors qu'ils avaient presque rejoint le petit ascenseur qui venait de descendre du zeppelin, les deux impériaux en armure lourde se retournèrent, et tel un seul homme, braquèrent leurs armes sur le Sélénien. Ce dernier explosa dans un concert de claquement électriques et une avalanche de flashs lumineux. Satisfaits, ils s'en allèrent, et alors que l'ascenseur n'était pas encore remonté, l'engin commença à reprendre de l'altitude et disparut entre les branchages.

Parmi les débris métalliques ensanglantés, garnis de chair explosée ou carbonisée ; dont l'odeur était insupportable ; il ne restait presque plus rien : les parties moteurs ou technologies des objets avaient explosé, les armes du tireur embusquées avaient été confisquées, tout le reste était en pièce. Tout sauf une sorte de poignée qui pendant, intacte, à un morceau de ceinture métallique. L'objet avait une facture particulière, presque artistique, qui contrastait avec la rigueur militaire des protections. Lorsque le simien la saisie, par curiosité, une lame éthérée jaillit du manche dans un bruit semblable à un grand déchirement. Il remarqua aussi pendant ses recherches que des dizaines de petits morceaux de cristaux lumineux échappés de l'araignée étaient éparpillés, et qu'il étaient un peu chaud, débordant d'énergie.

Lorsqu'il vit que son habitation n'avait pas bougé d'un pouce, l'inquiétude qui l'avait discrètement envahi s'envola. Il retrouva ses quelques meubles sommaires, ses outils, sa réserve de nourriture, et tout le reste avec un plaisir inattendu. Les jours suivants se passèrent sans événement impromptu : ses pierres luminescentes et son épée lumineuse avaient pris leur place parmi la foule d'objets hétéroclites récupérés ou fabriqués. Cependant, un jour qu'il rôdait dans les environs de lu lieu de l'incident, Xinyuan perçut présence et des traces inhabituelles. Il se rendit rapidement compte qu'un simien à l'allure étrange fouillait les débris pourris et déjà rouillés par la chaude humidité de l'air.

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#1 'Dé 20' : 9

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#2 'Dé 10' : 2

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'Dé 10' : 7, 7

Il avait amener avec lui la bourse contenant le poison. Il trempa ll'une de ses fléchettes dedans pour l’imprégner de la substance. maintenant il fallait s'approcher discrètement pour être à porté de tire. Heureusement la jungle était dense et les endroit ou se cacher ne manquait pas.

Action : s'approcher sans se faire repérer
Caractéristique utilisée : Agilité
Dés de score : 1D20 + 1D10
Complications :0
Dés de complication :0
Compétences et bonus/malus : déplacement silencieux +7
Bonus/malus flat : +7
Format du dé : 1D20 +1D10 +7
Seuil à atteindre : 11

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#1 'Dé 20' : 19

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#2 'Dé 10' : 8

Il trouva sur cet intru une quantité impressionnante d'objets dangereux et fascinant dont il n'arrivait pas toujours à deviner l'utilité. Il y avait de tout : couteau, briquet amadou, sardines, pistolet rouillé, cartouches de poudre, et beaucoup d'autres choses. Le petit singe ne put pas même tout faire rentrer dans ses poches, et du laisser ce qui ne constituait pas à proprement parler une arme au sol ou dans les poches de son prisonnier. Il serait aisé de ligoter le simien avec une liane fraîche une une corde ; il en avait d'ailleurs sur lui.

Xinyuan procéda, donc, et après une bonne heure d'inconscience molle, le captif revint progressivement à lui.

Le simien, qui attribuait initialement son incompréhension de ce que disait son geôlier à son mal de crâne, commençait à s'agiter. Ce petit singe étrange parlait visiblement l'Impérial, et bien, sans accent simien, comme s'il n'avait jamais parlé autre chose. Son air inquisiteur inquiéta brusquement le fouineur, qui regardait partout autour de lui comme une bête en cage ; ce qui était presque le cas, du point de vue humain, et avec un petit effort métaphorique.

Plutôt que de répondre à la question, probablement parce qu'il ne la comprenait pas, mais aussi parce que la situation semblait désespérée à ses yeux, il chercha ses armes ; qu'il ne trouva bien entendu pas sur lui. La tension était à son comble pour le captif, si bien qu'il ne se rendit même pas compte que certains détails auraient dû lui paraître incohérents. Il se mit à balbutier avec un fort accent simien qu'il était innocent, répétant toujours les mêmes mots et phrases mal construites.

Le pathétique personnage assis sur le sol était visiblement incapable de comprendre le moindre mot d'Impérial (sinon peut être oui et non). La situation n'avançait pas d'un pouce à lui parler dans cette langue.

Ne comprenant pas vraiment ce qui lui arrivait, le simien eut du mal à détacher son regard de celui de son geôlier. Ses yeux firent quelques aller-retours rapides de haut en bas, puis il fixa la gemme. Une lueur étrange d'inquiétude et de satisfaction brilla dans ses yeux, et il hocha la tête, acquiesçant avec un accent horrible, et désigna la pierre du doigt en s'exclamant "Bauklidoro ! Bauklidoro !". Visiblement, c'était bien ce qu'il était venu chercher ici. Le ton plus calme et plus sévère du petit singe l'avait quelques peu rassuré.

À la vue du couteau, le simien s'affola à nouveau. Il ne pipait mot de ce que l'autre disait, et la conversation traînant en longueur, la situation commençait à devenir désespérée pour lui. Il se ramassa sur lui même, toujours poings et pieds liés, serrant les dents et fermant les yeux. Alors que Xinyuan se levait, exaspéré par l'attitude de son semblable, le couteau à la main, une voix d'homme, une voix connue, se racla la gorge bruyamment, comme gêné d'interrompre la scène.

Lorsqu'il fit volte-face, le petit simien fut face à son mentor. La surprise était de taille, les deux s'étaient séparés et avaient pris de la distance pour ne pas que leurs territoires se télescopent. Il entra dans la hutte, seulement d'un pas car ce n'était pas la sienne, seulement pour mieux voir l'intérieur, ou plutôt le prisonnier qui se trouvait à l'intérieur.

"J'ai vu un zeppelin impérial passer, et je me suis inquiété pour toi... visiblement, tu es non-seulement indemne, mais tu as même fait un prisonnier.."

Un air d'incrédulité passa sur le visage du maître lorsque ses yeux parcoururent l'intrus. Il fit un pas vers lui, et le simien sembla multiplier sa crainte par deux, voyant cet homme musclé à l'air sévère qui était visiblement un allié proche de son tortionnaire. "Et que cherchait cet individu ?" demanda Taiyi à l'intention de son ancien élève, toujours les yeux rivés sur le crâne du prisonnier.